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Le blog' de Gautier
14 juin 2007

Lectures pour l'été...

Chers amis,

vagues1Au terme de cette première année au Séminaire des Carmes, et alors que je pensais désormais tout connaître des usages de cette noble maison, je viens de me laisser ravir, une nouvelle fois…

Tradition visiblement bien établie du mois de juin, et plus précisément de la dernière assemblée communautaire de l'année, le Supérieur - le P. Robert SCHOLTUS - s'est livré au merveilleux exercice du commentaire des différents livres qu’il a lus au cours des douze derniers mois, nous les conseillant, au passage, comme lectures de l’été.

J’y ai opéré mon tri et ne résiste pas au plaisir de vous les partager.

Bien fraternellement et bonnes lectures.

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Itinéraires spirituels

René-Claude Baud, Ce qui remonte de l'ombre : Itinéraire d'un soignant, Bayard, coll. Christus, 172 pages, 19,80 euros.

BaudJésuite, René-Claude Baud fut pendant près de vingt ans aide-soignant de nuit dans un hôpital, au contact notamment de malades atteints du SIDA, après avoir assuré la direction d’établissements d’enseignement. Il est le fondateur de l'association Albatros à Lyon, pionnière dans la formation des accompagnateurs en soins palliatifs.

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Patrick Gormally, Jean Sulivan, libre sous le regard de Dieu. Anthologie, éditions Fidès, 17 euros.

Prêtre du diocèse de Rennes, Jean Sulivan devient à son ordination en 1938 professeur au Collège S. Vincent de la cité bretonne. Au sortir de la guerre, il inaugure une « pastorale de la culture » avec un centre de conférences (Renaissance spirituelle) et un cinéma d’art et essai (La chambre noire), avant d’être, selon son expression, « détaché en écritures » par son évêque. Il fonde alors chez Gallimard la fameuse collection Voies ouvertes. Il meurt en 1980.

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Romans et essais

Jean Rolin, L’explosion de la durite, POL, 220 pages, 17 euros.

L'idée, c'était de se procurer à Paris une vieille voiture en état de rouler, et de l'expédier au Congo où elle deviendrait un taxi. Celui-ci assurerait des ressources régulières à la famille du colonel, restée au pays quand lui-même avait été contraint de s'expatrier. Tel que le colonel et le narrateur l'avaient conçu, dans un café de la porte de Clichy, le projet était simple et brillant. Chemin faisant, tant sur mer que par la route, selon un itinéraire qui recoupe parfois ceux de Joseph Conrad, de Patrice Lumumba, de Che Guevara et d'autre fantôme moins illustres, il va se heurter à un grand nombre de difficultés, imputables aussi bien à l'état de la voiture qu'à celui du pays lui-même. Parmi toutes ces difficultés, finalement, il n'est pas avéré que la pire soit l'explosion de la durite.

Laurent Mauvignier, Dans la foule, Editions de Minuit, 376 pages, 19, 50 euros.

Dans_la_fouleJeff et Tonino venus de France, Geoff et ses frères de Grande-Bretagne, Tana et Francesco qui viennent de se marier en Italie, mais aussi Gabriel et Virginie à Bruxelles, tous seront au rendez-vous du « match du siècle » : la finale de la coupe d'Europe des champions qui va se jouer au stade du Heysel, ce 29 mai 1985. La jalousie, le vol des billets, l'insouciance d'une lune de miel : plus rien n'aura d'importance après le désastre. Excepté de retrouver Tana.

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Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, Gallimard, 174 pages, 11, 90 euros. 

Philippe_ForestDix ans après, Philippe Forest revient sur l'événement qui fut à l'origine de son premier roman, L'enfant éternel. Le récit d'hier est devenu un essai. Que peuvent signifier dans notre monde aujourd'hui la maladie et la mort d'un enfant ? Le chagrin provoqué par la perte, l'effarement devant la vérité crue et la révolte exigent d'être pensés sans répit. Les mythologies mensongères, le prétendu " travail de deuil ", le recours à la religion et à tous ses substituts, la sentimentalité carnassière avec laquelle la société considère la souffrance des enfants forment les questions de fond soulevées dans ce livre. " Tous les enfants, sauf un, grandissent ", écrivait James Barrie au début de son Peter Pan. Le premier roman de Philippe Forest citait cette phrase qui donne son titre à l'essai qu'on va lire, car la mort d'une enfant constitue en soi une exception à la règle de la vie.

Né en 1962, Philippe Forest est essayiste et romancier. Il est notamment l'auteur de L'enfant éternel (prix Femina du premier roman 1997), Toute la nuit (1999) et Sarinagara (prix Décembre 2004).

Michael COLLINS, La vie secrète de Robert E. Pendleton, Christian Bourgeois éditeur, 528 pages, 26 euros.

Cette enquête s’ouvre sur le suicide bâclé de Pendleton, écrivain raté et professeur sur le point de perdre sa chaire de Creative Writing. Des années plus tôt, il a publié à compte d’auteur un roman sur un psychopathe meurtrier d’une adolescente. Adi, une de ses étudiantes énamourée retrouve le manuscrit en fouillant chez Pendleton et reconnaît en lui un chef-d’œuvre. C’est la confession d’un tueur d’enfant où « Nietzsche rencontre Charles Manson ». Alors que Pendleton est toujours plongé dans le coma, la réimpression du roman rencontre un énorme succès et Adi s’immisce toujours plus dans la vie de Pendleton. Il n’y a qu’un problème : l’intrigue centrale du roman ressemble furieusement à l’effroyable meurtre non élucidé d’une jeune fille des alentours.

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Commentaires
C
Pour une lecture très sérieuse tu peux surement ajouter le dernier né du St Père, "Jésus de Nazareth"... Bonnes vacances ! Amitié très fraternelle
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